Et bien, je te souhaite bonne merde !
Pour répondre à tes interrogations :
1) Quant aux valeurs des PNJs : il est vrai que le livre de règles ne déborde pas de tels éléments. Il y a plusieurs raisons à cela. La première est que je voulais à tout prix éviter un "Bestiaire monstrueux" à la D&D. Le Disque-Monde n'est pas un terrain de chasse pour persos avides de baston. La deuxième est que donner une valeur type revient à créer un seul personnage standard. Tous les loups ont-ils la même force ? Tous les chasseurs d'Howonda ont-ils le même profil ? Bien entendu, une valeur de base peut aider le MJ dans son impro, mais personnellement, je m'en suis toujours tiré sans. Après tout, il n'est pas nécessaire de disposer de beaucoup de valeurs pour, par exemple, mener un combat. Si tu prends un simple voyou, mets-lui une chance sur deux pour toucher (10 en Armes Blanches) et des PV moyens (15 à 20). Le reste est à l'avenant...
2) D'une manière générale, l'intelligence d'un PNJ doit être clairement définie par le MJ durant son interprétation. Pour Leonardo Da Quirm, c'est facile, mets-lui 10 en Esprit. C'est un génie, le plus grand de sa génération. Maintenant, je ne suis pas favorable aux tests d'Intelligence pour une telle personnalité. Fais-en ce que bon te semble en favorisant la narration.
3) Les "Cthulhu" des Dimensions de la Basse Fosse sont eux aussi très variables. Il y en a des grands, des petits, des ventrus et des éthérés, des insectoïdes et des reptiliens, des visqueux et des glaireux... Une fois de plus, interprète-les de façon à faire peur aux PJs, pas spécialement à les faire boulotter. Tu remarqueras que les vrais héros ne meurent jamais dans les Annales.
4) Si les PJs sont de mauvaise volonté à fonder un groupe, malgré un intérêt commun défini par le scénario, laisse-les se prendre les pieds les uns dans les autres. Ils finiront par se replonger dans la trame pour éviter de trop réfléchir aux conséquences de leurs actes. Je suis assez libéral comme MJ. Je laisse souvent les joueurs se créer eux-mêmes des problèmes. Exemple : pour ton mage digne de Luke Skywalker, oppose-lui un Dark Vador (Drak Kalor) ou place-le sous la coupe d'un maître Yoda (Yoga). Après tout, ce n'est là que le juste usage de la causalité narrative...